D’habitude, il est très difficile de circuler dans un véhicule à Bamako les jours ouvrables. Mais ce lundi, l’axe Faladiè-Pont des martyrs n’était pas comme les autres jours. Sur ce tronçon qui est l’une des voies principales de la capitale, la circulation était très fluide à cause de la grève de l’UNTM. Pas de bouchons, moins de disputes entre usagers sur la voie. Les engins à deux et à quatre roues circulaient facilement, a constaté notre équipe de reportage.
Nous nous sommes aussi rendus au Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Là, la cour était quasiment vide. Seuls le directeur général du PNLP, sa secrétaire particulière et le gardien assuraient le service. Le directeur avait fait venir deux chefs de division pour que ceux-ci participent à une visioconférence avec le Fonds mondial. À notre passage, le secrétaire général du comité syndical du PNLP Pascal Dembélé était venu constater si la grève était bien suivie par les agents et si le service minimum était également assuré par ceux qui sont autorisés par la loi.
Cet arrêt de travail est déclenché pour demander au gouvernement de mettre fin aux disparités de primes et indemnités, entre les différentes catégories de travailleurs. Les grévistes réclament le non règlement des problèmes des compressés et des partants volontaires à la retraite. « Nous sommes une force tranquille. Les menaces, les intimidations et les diffamations ne nous font pas peur et ne nous déroutent pas sur nos objectifs communs », a assuré Yacouba Katilé, le secrétaire général de l'UNTM lors d'un point de presse consacrant le lancement de la grève.
S. Y. WAGUE
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